mardi 14 février 2017

PARLEZ-VOUS SAVOYARD ?

Savoie ou bien ?


Tiens, c'est d'actualité. En ce moment, Parisiens et autres touristes débarquent ou ont débarqué sur les pistes de nos belles stations de Savoie et Haute-Savoie.




 Donc, pour tous ces "étrangers" qui débarquent, parlons un peu Savoyard.

Si on vous dit "adieu", ça ne veut pas dire au-revoir, mais bonjour.
 Par contre, si l'on vous dit "A'rvi pâ" , ça, cela veut dire au-revoir.
 Parfois, on vous dira "Adieu, don' !" (Adieu, donc).

 Le moniteur de ski vous dit : -"On y va d'abord", comprenez : "- On y va tout de suite".

 Si vous draguez une savoyarde lourdement, elle va vous "arsouiller", mal vous accueillir, vous envoyer paître.
 Et si en plus vous êtes accompagné de votre femme/copine, vous allez vous faire "astiquer" par celle-ci. 
 Non, non, cela n'a rien de sexuel, cela veut dire "réprimander".
 Vous pourriez même vous prendre une "avoinée" de la part du fiancé de la demoiselle; une correction, ou si il n'est pas trop méchant, vous faire sévèrement réprimander.


Une jolie savoyarde à Champagny en Vanoise


 Si l'on vous parle du "baban" ou du "niolu" du village, comprenez l'idiot... Parfois l'on dira le "bâblais" ou le "bobet". Ce dernier terme, pour les plus anciens d'entre vous, n'a rien à voir avec Louison Bobet le célèbre cycliste.



© 2016 Fred Guadeloupe 



  "Les filles les plus bavardes sont toujours à "barjaquer". Elles parlent beaucoup, comme des commères. Ce sont de vrais "bartavalles". A ne pas confondre avec la "bartavalle" sur un chariot, qui est un mécanisme de poulie, qui couine lorsque l'on s'en sert.  




D'ailleurs, souvent, les bartavalles ne font que "bazotter", comprenez : dire des bêtises.


 Dans certaines fermes savoyardes vous y verrez des brebis avec leurs "bellets", leurs agneaux.



Avant de vouloir les caresser, il faudra demander au "bergier" (berger). Et faites attention à son chien, il pourrait vous mordre, "ça s'est eu vu" (on l'a déjà vu) ! Et ça peut arriver "des fois" (parfois).


 Si vous avez aimez cette petite leçon de savoyard, "j'y referais" d'autres fois (je le referais...). Et oui, le savoyard à la fâcheuse habitude de mettre des "y" un peu partout dans ses phrases. 

Snow © Nadine Doerle

Quand au célèbre "Ça va ou bien ? Ou bien ?" cela nous viens de nos charmants (?) voisins suisses. Ça veut autant dire bonjour que "comment allez-vous ?".

 Tout comme le "Ça va l'chalet ?" que vous entendrez si vous avez envie de vous faire une piste noire alors que vous n'avez même pas passer votre première étoile. Comprenez : t'es pas fou ? Cette expression aurait ces origines dans le Valais voisin, elle est venue jusqu'à nous et est même usitée à Genève (prononcer "Jnève").
 Et si vous êtes prit de folie on vous demandera : "T'as r'çu l'pok ou bien ?". Le pok désignant le palet de hockey, dérivé du mot anglais "puck".

Sur ce: - A'rvi pâ ! Et comme disent nos voisins suisses : 
- Tout d'bon !
- A la revoyure ! T'chô !







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HYPER LORDOSE ET TASSEMENTS INTERVERTEBRAUX

Parlons un peu santé.


 Depuis quelques années, j'avais souvent des douleurs dans le dos, surtout le bas du dos, et je n'ai jamais réussi à porter des charges lourdes.




 Il faut dire qu'avec mes 1m57 et 55-60 kilos tout mouillé, on ne peut pas dire que je sois une armoire à glace. A la rigueur, une armoire à pharmacie.  😏

 Lorsque du rayon CD de l'Espace Culturel d'un Leclerc, ils ont voulu me mettre au rayon bazar saisonnier (voir : Comment je suis devenu Community Manager), j'ai pris RDV avec mon médecin. C'était en 2007, je crois.


 Après quelques examens, le docteur me dit que je vais devoir passer une radio du dos.

Résultats : une hyper-lordose et des tassements lombalgique. 😕😞





 Donc, interdiction de port de charges de plus de 10 kg.

De retour au boulot, ils m'ont fait passer une visite de la médecine du travail. Confirmation du verdict et des consignes : pas de port de charges de plus de 10 kg.

 Conséquences, de fil en aiguilles, je suis passer du rayons bazar à la caisse, pour finir par être licencié pour inaptitude au poste, n'ayant aucun poste dans l'entreprise à me proposer du à mes contraintes médicales.